À l’été 2009 un drame se produit dans la Sarthe, une enfant de huit ans, déclarée disparue par ses parents, est retrouvée morte un mois après. La police conclut vite à l’infanticide. Un meurtre inexplicable, d’une violence inouïe qui révèle une vie entière de maltraitance.
Première lecture de l’année, de pur éblouissement, que j’ai menée jusqu’à son terme même grelottante de fièvre. Frédéric Boyer y interroge le mal comme je ne l’avais encore jamais lu, et l’amour, d’ailleurs, inextricable du premier. C’est d’une intelligence, d’une délicatesse et d’une humilité absolument libératrices, on en sort avec des propositions, jamais des vérités.
« Qu’est ce qu’une chose terrible ? Je t’ai répondu une chose vraie de ne pouvoir jamais être vrai à nos yeux. »