C’est au moment où Georgette quitte définitivement la maison et à la façon de lui dire au-revoir que l’ambivalence de sa relation avec la famille qu’elle sert se donne à voir franchement. Georgette, c’est la nounou, c’est la seconde mère, la « maman Jojette ». C’est quelqu’un qui soigne, qui aime, qui accompagne, mais qui s’efface dès que sur elle se pose la focale.
Le premier roman de Dea Liane raconte avec beaucoup de pudeur et de simplicité ce lien insinué traversé pourtant par un amour véritable, et donne à lire en filigrane la complexité des rapports de domesticité.