Éblouissante nouvelle traduction de ce livre d’Unica Zürn qu’on pensait connaître mais qu’on redécouvre comme tout neuf, d’une intensité si dense qu’on est cette adolescente qui parle, qu’on incorpore ses désirs et la violence qu’elle découvre. Sublime.
« La femme insatisfaite assaille la petite fille de sa bouche ouverte, humide, d’où sort une langue nue qui s’agite, longue comme l’objet que son frère dissimule dans son pantalon. »