Nina a 9 ans l’été 2006 quand un autocar l’emmène en colonie de vacances dans le camping « les Pissenlits ». C’est le temps des téléphones à clapet et des idylles à débusquer entre les monitrices et moniteurs, c’est l’heure où l’on se partage des expériences fondamentales sans déceler à quel point elles seront fondatrices (ou non), où l’on évoque la mort sans la saisir, où l’on se chamaille et se confie des secrets. Fresque sociale et d’une époque donnée, « les Pissenlits » est un petit bijou, surtout pour son utilisation si singulière des couleurs qui changent fonction des scènes et de l’ambiance. Une toute première BD de la franco-bruxelloise Nina Six qu’on a adorée !
« Apparemment, c’est la dernière fois qu’on vient en vacances ici… c’est ma grand-mère qui l’a dit ! Et elle sait tout. » – « Bah ma grand-mère dit que ta mère raconte des trucs qui sont pas toujours vrais. »